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Le lac Biwa est un des plus grands lacs et un des plus vieux lacs du monde.
Il est bordé par des roseaux, des rivières se jettent dans ce grand lac pendant la saison des pluies.
Cinquante quatre espèces de poissons y vivent, onze sont spécifiques à ce lac.
Le fond est recouvert de gravier, les brochets, les goujons mangent les déchets qu’ils trouvent sur le fond.
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Monsieur Masayoshi Maehata conservateur au The Shiga-Kenritsu BiWako-Bunkakan étudie ces poissons.
Dans ce lac on rencontre le silure de l’amour, le silure des rochers et le silure de Biwa, ce dernier est plus grand, plus exotique, il est typique à ce lac et vit dans les eaux plus profondes.
Le plancton éclos en été, c’est durant cette période de l’année que les Bandes d’aiyous mangent le plancton, les pêcheurs profitent pour les attraper.
Fin août, la brise fraîche marque la fin de l’été en fléchissant les herbes de Pampas.
Les mouettes rieuses sentent venir le festin et plongent la tête la première pour récolter leurs proies. |
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pour frayer, pour cela ils sautent sans cesse « acte suprême de la vie », Pendant la période du frai, l’eau devient noire pendant quelques jours, un barrage a été créé à cet endroit pour empêcher l’effondrement du sol vers le lac. Il s’étend sur 10 Km en amont du lac.
Les femelles creusent le sol et pondent leurs œufs, c’est l’heure de la frénésie du frai. Les mâles luttent pour déposer leurs semences sur les œufs fraîchement pondus.
La robe des poissons devient foncée, c’est le signe que la reproduction est proche.
Dès la ponte terminée, ces poissons meurent en procréant.
La truite Amago remonte la rivière, elle est de même taille que le saumon et passe les trois à quatre ans de sa vie dans ce lac. Le Biwa remonte le lac pour frayer.
Un petit poisson voleur d’œufs, guette, près a foncer pour dévorer les œufs.
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Les poissons chats sentent la présence des plongeurs, ils se réfugient dans les profondeurs parmi les rochers.
Le silure de Biwa possède quatre barbillons sensibles.
Dans les profondeurs du lac, les silures pendant la période des amours se réfugient parmi les rochers pour frayer.
A la saison des pluies les Biwas s’empressent à pondre de 23 heures aux petites heures du jour.
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En l’espace d’une heure après un effort considérable les Biwas se mettent à pondre plus ou moins 10.000 œufs, la ponte terminée ceux-ci plongent dans les profondeurs tandis que les œufs dérivent et vont s’accrocher sur les hauts fonds rocheux.
La saison des pluies arrivée, une centaine de cours d’eau canalise le lac, les eaux montent vite à cette époque de l’année. Les nuits sont chaudes après la pluie.
Le géant de Biwa ne se montre pas, il remonte à la surface pour chasser après la pluie.
C’est à cette période de l’année que les eaux sont riches en nutriments, elles sont envahies de plancton.
Les larves luttent pour se libérer de leur enveloppe.
Les petits poissons vont grandir jusque l’âge de plus ou moins dix ans.
Les jeunes Biwas sont cachés parmi les rochers à 15 mètres de profondeur.
Certains d’entre eux vont remonter à la surface et ils vont se faire dévorer par les perches.
Dès la naissance ils sont déjà agressifs, c’est la loi pour la survie.
Les jeunes Biwa à deux semaines présentent déjà des barbillons.
A 2 mois ils mesurent déjà 20 cm, ils grandissent vite si les mutations leurs en laissent le temps.
La forme du lac Biwa est conçue pour ses espèces et favorise la variété des espèces.
On y rencontre à l’extrémité sud dans les eaux peu profonde la truite de Biwa et le silure de l’amour.
Mais au nord les eaux descendent jusqu’à 104 mètres de profondeur.
Le silure de Biwa se rencontre à 40 mètres parmi les rochers, 10 mètres en contrebas le silure des rochers, ils se nourrissent de plancton mort, celui-ci ressemble à de la neige. A cette profondeur la température ne dépasse jamais les 10° C. L’eau est froide et sombre.
40 mètres plus bas on rencontre les gobies et les crevettes.
Des silures de Biwa de 1 mètre de long, chassent les carpes et les truites pendant la nuit. Ils possèdent une mâchoire saillante et des dents semblables à une râpe : lisses et douces dans un sens et tranchantes comme un rasoir dans l’autre.
On les surnomme « Léopard des profondeurs ». Ils sont réputés pour leurs poursuites rapides. Le jour, les silures se reposent.
On peut admirer la fleuraison des Cerisiers sur les rives du lac, les roseaux dressés vers le ciel. Les fauvettes japonaises, les canards sauvages et les grèbes construisent leurs nids.
Les libellules et les hirondelles chassent les insectes.
Les Sternes plongent dans l’eau tête à l’avant pour pêcher.
Les poussins des grèbes grandissent.
D’autres poissons pondent leurs œufs dans des coquillages bivalves.
La nature imite l’art d’un jardin japonais. A la mi-avril les cerisiers fleurissent sur les rives du lac.
Au retour du printemps, les Aiyous se disputent pour la reproduction.
La femelle gobie a le ventre jaune pendant la période nuptiale.
Le mâle ouvre une grande bouche pour la parade amoureuse, jusqu’au moment où la femelle bouge les pierres pour laisser entrer le mâle dans la cavité, puis la femelle rebouche l’entrée du trou.
La reproduction se produit, le couple pond ses œufs au plafond de la cavité.
Deux heures plus tard, un millier d’œufs adhèrent au plafond de la cavité.
Ils ont plus ou moins 1 mm de diamètre
Ensuite, le couple sort du nid et le mâle attire la femelle hors du nid et garde seul les œufs. Il ventile l’eau pour oxygéner les œufs et débarrasser les œufs des déchets métaboliques et des dioxydes de carbone. Le mâle ne se nourrit pas jusqu’à l’éclosion des œufs.
Les alevins éclosent au bout du 7ème ou du 8ème jour. Les alevins se nourrissent de plancton.
Les parents sont très attentifs pour leurs jeunes mais malgré leurs vigilances, les jeunes Aiyous remontent à la surface et les gobies et les perches s’empressent de les dévorer.
Les jeunes gobies mangent du plancton, ils ne font pas concurrence à leurs parents.
Les alevins migreront dans les eaux du lac pour revenir au printemps pondre leurs œufs.
La perche noire a été importée des Etats-Unis en 1920 et elle a désorganisé l’écosystème de ce lac.
La perche noire se nourrit également de plancton ainsi que de jeunes carpes.
La carpe disparaît peu à peu et la perche augmente de plus en plus.
Les perches n’ont pas beaucoup de prédateurs, c’est la raison pour laquelle elles se reproduisent aussi vite et causent un déséquilibre écologique.
Texte écrit par Marie-France Descamps
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